Bonjour,

Déployer un progiciel de gestion est une aventure risquée pour diverses raisons. Les gestionnaires et chefs de projets deviennent souvent des funambules de l’informatique. Nous poursuivons notre série de blogues sur les implantations ERP en explorant quelques-uns des risques auxquels nous faisons face ainsi que des pistes de solution pour les réduire ou mieux les gérer.

Un des facteurs de risque en implantation provient de l’adaptation de la solution, ce qui inclus l’intégration avec des systèmes externes. Possible qu’une solution métier soit absolument nécessaire à l’opération d’une partie importante de votre entreprise. Votre progiciel de gestion des ventes (CRM) doit assurément communiquer avec votre logiciel ERP. Il se peut aussi que votre entreprise possède des requis fonctionnels uniques qui lui permettent de se différencier de la compétition. Ce travail technique additionnel ajoute de la complexité and peu impacter votre échéancier et votre budget.

Il faut s’assurer que les adaptations qui sont incluses soit inévitables et nécessaires. Il doit y avoir un retour sur investissement positif et significatif lié à toute adaptation ou interface qui est développée car il peut s’avérer très difficile d’estimer l’effort requis pour la réalisation d’un tel travail. Plus grosse est la modification, plus de surprises seront attendues. C’est la nature de la bête. Comme rénover votre vieille maison plutôt que de construire une maison-modèle à répétition selon les mêmes spécifications.

Trop souvent, des modifications sont introduites pour ajouter du confort, voir même reproduire le fonctionnement de l’ancienne solution. Apprendre à utiliser le système tel quel, accepter le fait que la vie ne sera plus la même et éviter des adaptations superflues sont des éléments clés pour assurer le succès de votre projet. De nos jours, les progiciels de gestion sont matures et s’appuient sur les meilleurs pratiques de l’industrie. C’est une bonne idée d’adapter autant que possible les affaires au système plutôt que le système aux affaires.

N’hésitez pas à m’écrire si vous avez des questions ou commentaires.

Cordialement,

Sylvain.